Plus que jamais, nous devons donc conjuguer au mieux intensification des échanges et développement économique en gardant présent à l’esprit la préservation de notre environnement.
Avec les collectivités organisatrices, mais aussi avec les instances de concertation locales que sont le Pays et le Collectif pour le Développement du Rail en Comminges, je me suis toujours employé à prôner le dialogue pour favoriser le développement des transports collectifs.
Depuis maintenant cinq ans, les relations ferroviaires avec Toulouse ont connu un accroissement sans précédent, permettant l’installation de nouvelles populations sur notre territoire et du même coup le maintien de nombreux commerces et services.
Aujourd’hui, nous devons nous montrer plus ambitieux encore en initiant une véritable révolution dans nos façons de nous déplacer.
Si nous voulons offrir à chaque habitant de ce Pays de Comminges-Savès une alternative rationnelle à l’automobile, il faut que chacun, où qu’il se situe, puisse avoir accès aux transports en commun.
Lignes routières urbaines ou interurbaines, minibus, taxi collectifs… aucune piste ne doit être négligée pour favoriser les rabattements vers les gares les plus proches.
Des gares qui doivent devenir de véritables espaces d’échanges multimodaux, capables d’irriguer au plus près le secteur géographique où elles sont implantées.
Boussens doit donc constituer un pôle d’échanges pour les vallées du Couserans et les Côteaux. Saint-Gaudens doit offrir les mêmes possibilités vers l’Aspétois. Enfin, Montréjeau-Gourdan-Polignan doit continuer à être la tête de pont ferroviaire vers le Haut-Comminges.
Avec le soutien des élus locaux, des cheminots et des usagers, je me bats depuis plusieurs années pour sauver la ligne Montréjeau-Luchon.
Je suis convaincu qu’elle demeure un outil indispensable au développement touristique de cette zone mais aussi une alternative crédible à la logique obsolète du « tout camion » pour le transport des marchandises.
Face à des services de l’Etat toujours plus prompts à démanteler qu’à envisager la pérennité d’un service public essentiel aux populations et à l’économie locales, le combat est souvent âpre. Mais c’est sans aucun doute le prix à payer pour gagner cette nouvelle Bataille du Rail.