“ Eric Besson..Le nouveau secrétaire d'Etat chargé de la "prospective et évaluation des politiques publiques" auprès du premier ministre, ex-secrétaire national chargé de l'économie au PS avait quitté de lui-même le parti avec fracas en février avant de rallier M. Sarkozy au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle. Un "traître", avait dit M. Hollande qui appelle aujourd'hui cette formule lapidaire et ironique : "Mieux vaut pour lui la prospective que la rétrospective, ce serait assez cruel." Pour le chef du premier parti de l'opposition, "l'ouverture" de M. Sarkozy est une "manœuvre" et l'appel à des personnalités de gauche "un leurre". Le gouvernement Fillon, souligne-t-il, "est un gouvernement de droite avec des figures emblématiques de droite : François Fillon, ministre des réformes qui ont mis le plus de monde dans la rue; Alain Juppé, le premier premier ministre de Chirac : Christine Boutin, traditionaliste et conservatrice qui s'était opposé au PACS; et Michèle Alliot-Marie, ancienne présidente du RPR". "Cela ne laisse pas de doute, sur son identité de droite, ajoute M. Hollande, et son orientation d'une droite décomplexée où l'on va chercher ceux qui n'ont pas de complexe – Kouchner –, ou celui qui n'a plus de tabou, – Besson. "

Je veux dire à nos amis et sympathisants socialistes, verts, radicaux de gauche et à tous les électeurs du Comminges qu'ils ne se laissent pas impressionner par le fait que trois ou quatre hommes de gauche aient fait le sacrifice de leurs convictions pour passer dans un gouvernement de droite.
Je vous rassure, nous ne sommes pas à la veille d'une épidémie qui toucherait ainsi, fatalement, tous les responsables de la gauche, irrémédiablement attirés par la lumière du pouvoir vers les jardins obscurs des palais nationaux.

Pour ceux qui se sont laissés tenter par les sirènes de l'UMP, l'enfer viendra vite :
· contrat de travail unique, c'est à dire suppression du CDI
· diminution des impôts, mais augmentation de la Dette Publique
· création d'une TVA sociale à 25% en remplacement des 19,6% actuels
· diminution des allocations de rentrée scolaire, suppression de classes, fermetures d'écoles
· réduction budgétaire des unités hospitalières par la suppression des petits hôpitaux dits non rentables et concentration des personnels soignants
· Franchise de 140 € (pour commencer) de remboursement de médicaments par an : les mutuelles et autres assurances n’auront même pas le droit de vous les rembourser
· disparition des bureaux de poste et des guichets de banque en milieu rural
· nouveau recul de l'âge de la retaite
· diminutions des allocations de chômage dans leur montant et dans leur durée
· cessation de paiement de l'Etat dans tous les engagements contractés à l'égard des collectivités locales, lesquelles obligeront les élus à ne plus pouvoir rien faire ou à augmenter brutalement les taxes
· liquidation de la moitié des postes de fonctionnaires: qui répondra désormais à vos attentes en matière de solidarité, de santé, d'éducation, de formation, à vos appels, à vos courriers, à vos questions : la tête ou les jambes ?!

Comment feront tous ces nouveaux venus au gouvernement pour justifier ces coupes budgétaires lorsque vous, électeurs, leur en poserez la question dans quelques mois ? ! Ils répondront seulement : “vous l'avez voulu...”
Il y a un moyen très simple de repousser cette fatalité : votez pour votre candidat socialiste aux législatives, Jean-Louis Idiart pour la 8ème circonscription du Comminges-Savès, dont l'engagement au service du progrès social et économique est celui de toute une vie.

Michel CHAPUT